La loi sur la vasectomie est peu connue

Resume

Objectif

connaître les pratiques sur la vasectomie et les connaissances de la loi qui les régit.

Matériel

un questionnaire de 17 items fut distribué à 262 chirurgiens susceptibles de réaliser des vasectomies dont 149 urologues et 68 gynécologues.

Résultats

Soixante et un pour cent des interrogés ont eu des demandes de vasectomies, 40% les pratiquent dont 60% en ambulatoire, 29% en hospitalisation et 11% en consultation.

Cinquante cinq pour cent pensent que la vasectomie est couverte par les assurances médicales, et 60% pensent abusivement qu’une déclaration au conseil de l’ordre des médecins est obligatoire.

Vingt-neuf pour cent ignorent l’obligation de l’information écrite au patient.

Vingt-huit pour cent connaissent le délai de réflexion de 4 mois avant le geste seulement et 45% l’obligation du consentement écrit.

Conclusion

dans cette enquête, 14% des praticiens connaissent à la fois le délai de réflexion de 4 mois, le consentement et l’information écrits obligatoires. La loi régissant la stérilisation mérite d’être beaucoup plus largement diffusée.

Abstract

Objective

To determine vasectomy practices and knowledge of the law governing these procedures.

Material

A 17-item questionnaire was sent to 262 surgeons likely to perform vasectomies, including 149 urologists and 68 gynaecologists.

Results

Sixty one per cent of doctors had received requests for vasectomy and 40% performed this procedure, as an outpatient procedure in 60% of cases, in hospital in 29% of cases and as an office procedure in 11% of cases.

Fifty five per cent of doctors thought that vasectomy was covered by medical insurance, and 60% wrongly believed that a declaration must be made to theOrdre des Médecins (Medical Board).

Twenty nine per cent were not aware of the need for written information of the patient.

Only 28% were aware of the 4-month period of reflection before the procedure and 45% were aware of the need for written consent.

Conclusion

in this survey, 14% of practitioners were simultaneously aware of the need for a 4-month period of reflection, consent and written information. Wider diffusion of information about the law governing sterilization is required.